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francis bacon - Page 2

  • Apophtegme

    Lorsque Shakespeare-Bacon était en vie, la Nature redoutait d'être vaincue.

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    When Bacon-Shakespeare was alive, the Nature was afraid to be defeated. 


  • Prométhée enchaîné

    L'antiquité grecque expliquait l'origine de l'homme et sa condition à l'aide de la fable de Prométhée. A la Renaissance, le savant humaniste Francis Bacon dépoussière ce mythe afin de montrer qu'il recèle une sagesse analogue à celle du récit mythologique de la chute d'Adam et Eve, attribué à Moïse. Il remet ainsi en question les interprétations moralisantes de la Genèse, du clergé médiéval, ainsi que de certains théologiens de la réforme (Calvin).

    Les explications de Bacon permettent en outre de comprendre pourquoi l'idée de paradis terrestre ou de cité idéale est sous-jacente au millénarisme moderne technocratique et à l'idéologie, étrangère au christianisme, de civilisation. Quand la civilisation ou la culture ramène à l'origine ou l'identité, l'esprit chrétien se détache au contraire de ce but macabre et d'une détermination inconsciente. On voit bien que le point commun des diverses formules du totalitarisme est l'aspiration technocratique.

    La suite de mon commentaire sur mon nouveau blog.

  • Critique d'Ellul

    La subversion du christianisme dont parle Jacques Ellul, est le principal thème du théâtre de Francis Bacon, alias Shakespeare.

    Si la scolastique n'a jamais réussi à déterminer la confession de ce tragédien qui cite continûment les évangiles et les lettres de Paul - anglican ? luthérien ? catholique ? -, c'est notamment parce que Shakespeare n'ignore pas, pas plus qu'Ellul, que le christianisme n'est pas une question d'étiquette ou de confession, contrairement à la société qui ne peut s'en passer pour le besoin de sa police des moeurs.

    La subversion du christianisme fut aussi le propos de Martin Luther ou de Dante Alighieri, dont Shakespeare a tenu compte pour ne pas répéter leurs erreurs (L'astrologue Hamlet est allé étudier à Wittenberg, mais son chemin se sépare de celui de ses ex-condisciples Rosencrantz et Guildenstern) ; Shakespeare ne s'écarte pas de l'eschatologie ou de l'histoire, c'est-à-dire de l'apocalypse ; cela lui évite comme Jacques Ellul de devoir inventer une "éthique de la liberté" débile et en infraction avec l'explication précédente d'Ellul selon laquelle il n'y a aucune connotation juridique dans la liberté chrétienne.

    Une autre expression traduit l'ignorance d'Ellul de l'apocalypse, c'est celle "d'architecture en mouvement" pour la qualifier. Il ne saurait être question d'architecture du point de vue chrétien ou même juif. La doctrine hégélienne nazie mérite en revanche d'être qualifiée "d'architecture en mouvement", puisqu'elle n'est qu'une théorie du progrès juridique ou biologique vers un but abstrait, dont Karl Marx a montré qu'elle n'était qu'une statistique illusoire.

    On voit mal en quoi l'éthique de la liberté peut consister, en dehors de cette chose la plus inconsistante du monde qu'est la "démocratie" ? Et dans ce cas elle est exactement conçue comme le nazisme. On trouve cette vaine foi et ce vain amour chez Dante Alighieri pour une institution virtuelle qui serait vierge et pure, préservée enfin de l'odieuse fornication du clergé catholique romain par la laïcité. Idem pour Ellul, à cette différence que toute les formules éthiques ayant été essayée depuis Dante, et s'étant avérée plus funestes les unes que les autres, Ellul est obligé de sortir un lapin de son chapeau : "l'éthique de la liberté".

    Si Shakespeare évite d'entamer la construction du moindre édifice éthique ou politique, pour se consacrer entièrement au combat de l'esprit, ici et maintenant, c'est parce que l'histoire ne repasse pas les plats, tout se joue ici et maintenant, et il n'y a que de la pommade à concevoir l'avenir ; penser "éthique", c'est déjà manger les pissenlits par la racine, à l'heure noire où Shakespeare vit.

    Ellul hésita au seuil de l'apocalypse.

  • L'Athéisme

    Un pote, peintre moderniste athée, m'avouait récemment : "Si je croyais en dieu, je ne peindrais pas de la même façon." Et, bien sûr, je l'ai félicité, car le pire est de tout mélanger, comme Kandinsky, l'apocalypse avec son contraire, l'art moral abstrait, qui vise le style.

    Ah, si Satan n'était représenté que par des types francs comme Hitler ou Nitche, la partie serait plus facile, et le monde une plaie moins douloureuse et large.

    Sans une idée globale de la nature, il n'y a pas d'artiste, mais seulement des musiciens ou de médiocres poètes dans l'air du temps. Que cette idée globale soit juste ou pas, celle de Copernic-Polonius ou bien celle de Bacon-Hamlet, pour citer l'affrontement le plus fameux de l'Occident, entre deux artistes et deux conceptions opposées de la nature, il faut qu'elle soit.

    Si les chrétiens ont autant de mépris pour la science évolutionniste, par exemple, c'est parce qu'elle est complètement baroque et composite, empruntant à des idées de la nature opposées : chimérique, elle se focalise sur la chimère.

    Derrière l'athéisme moderne, formulé comme une morale ou une raison pure, il y a bien une conception globale de la nature, nourrissant l'inconscient collectif moderne. Pourquoi mon pote doute de l'inexistence même de dieu ? Il ne le dit pas, mais je le sens : parce qu'il doute de la solidité des certitudes de son époque. Il ne craint pas d'entendre de ma part que la modernité est un truc de cul-béni pour se sentir mieux dans sa peau. C'est le tranquillisant qu'on injecte aux bons citoyens afin qu'ils consentent plus facilement au sacrifice de leur vie au profit du néant. Il en faut toujours plus : c'est la croissance. Il n'y a plus de fric : gare aux bons citoyens qu'il faut séparer brutalement des mamelles de la République, quand ils avaient tout misé dans la continuité de la fonction publique. Si ça se trouve les banquiers paient aujourd'hui les flics qui mettront Neuilly-sur-Sang et sueur du pauvre à sac demain ?

    A la fin du XVe siècle, le grand savant matérialiste chrétien François Bacon Verulam rédige une note dans laquelle il explique comment et pourquoi l'athéisme n'a jamais été, à travers les siècles, qu'une opinion marginale et guère étayée ("Essais") ; cette dissertation n'a pas pris une ride.

    De sorte qu'on peut dire que l'athéisme moderne est "en dehors de l'histoire". La morale ou la politique peuvent resservir de vieux plats, auxquels on a déjà goûté cent fois - et c'est même le rôle des prêtres de nous les resservir cent fois pour le compte des politiciens, en faisant croire à des idées nouvelles, mais, comme dit L.-F. Céline, "l'histoire ne repasse pas les plats", en tant qu'elle est apocalyptique, insensiblement la bête de la terre et les démons qui oeuvrent pour elle s'épuisent.

    L'athéisme moderne, qui n'est qu'un tour de clef supplémentaire dans la science anthropologique est indissociable de la République française, et ne dépasse pas ses limites. Il mourra avec elle. Il y a des tas de mères comme ça, comme la République française, qui n'engendrent et n'élèvent des enfants que par rapport à elle, un peu comme des prothèses. Même cette progression de la prothèse sur la thèse, de la polytechnique sur le vieux paganisme, Bacon l'avait prévue. Et la mort de Fortinbras aussi.

  • Science et surnaturel

    Lors d'un reportage tv sur l'exorcisme et les exorcistes, un médecin-psychiatre est interrogé en tant qu'expert ; il décrète l'opposition de la science et du "surnaturel". C'est là un spécimen de dévôt républicain, dont la science procède du matraquage, amplifié par des moyens de propagande sans commune mesure.newton.jpg

    - Tout d'abord, il n'est pas démontré sur le plan scientifique que la télé peut contribuer à l'enseignement scientifique plutôt qu'à l'idiotie générale. Cette sorte de scientifique qui cautionne des reportages télévisés est particulièrement suspecte, au moins, d'une grande naïveté.

    - La médecine psychiatrique n'est pas à proprement parler une "science", mais une technique ; les plus illustres savants ont montré par le passé que la médecine a un pouvoir de suggestion sur les foules, analogue à celui de la religion. Le sorcier du village n'était pas par hasard aussi thaumaturge. Pour une raison simple : la culture de vie païenne est, depuis la nuit des temps, le discours religieux le plus banal, sur lequel les grandes théocraties se sont appuyées et s'appuient encore. Au contraire de la méfiance française, on peut remarquer la grande confiance, naguère, du régime nazi dans la médecine, au point de l'ériger en véritable science.

    En principe, sur le plan technique, la fin justifie les moyens. Qui reprochera à un médecin d'employer des moyens ésotériques s'il parvient à soigner efficacement ? Ainsi, l'homéopathie est une science largement "occulte", mais cela n'empêche pas que son usage soit répandu dans les cabinets de médecine et les hôpitaux publics.

    - Galilée, Copernic, Bacon, Descartes, Newton, Leibnitz : il n'y a aucun de ces grands savants ou reconnus tels aujourd'hui qui ne fasse large part au "surnaturel", ainsi que toute la science pendant des milliers d'années avant eux. Et cette liste est très loin d'être exhaustive.

    Galilée, par exemple, qui bénéficie aujourd'hui d'une gloire démesurée, croyait encore au purgatoire plus de trois siècles après Dante (!), et il appartenait au lobby catholique romain le plus archaïque, mélangeant le surnaturel païen avec le surnaturel chrétien de la manière la moins rigoureuse.

    Il y a donc une double inconstance de la part de la science technocratique moderne, dont ce médecin-psychiatre partage l'épistémologie nébuleuse.

    Primo, elle devrait se désolidariser de savants, dont l'imagination fait largement place à des croyances surnaturelles d'origines diverses. D'ailleurs cette science technocratique se livre à une propagande mensongère, à l'aide de moyens dont même l'Eglise romaine n'a jamais disposé, quand elle affirme que la science de ces grands savants qu'elle continue d'honorer, était sans lien logique avec leurs croyances surnaturelles. C'est aussi mensonger que de dire la science technocratique moderne en général, et la médecine psychiatrique en particulier, coupées de la FOI dans le progrès social. Je cite deux menteurs de cette espèce, de stature internationale : le Français Claude Allègre et, plus encore, le Britannique Richard Dawkins, auteurs dans le domaine de l'histoire de la science d'ouvrages sans fondement historique - voire à la limite de la bouffonnerie dans le cas de Dawkins.

    - De surcroît, il existe plusieurs sortes de "surnaturel", et la psychiatrie est fondée sur l'un d'entre eux, quoi que cet expert semble l'ignorer. C'est en outre le plus religieux et le moins expérimental. La méthode spéculative ou psychologique implique en effet de croire dans des états abstraits tel que l'infini, sans consistance naturelle ou expérimentale. Cette sorte de surnaturel, qu'on peut dire "théorique" ou "hypothétique", ou encore "transcendental" a été critiqué plusieurs siècles avant notre ère par Aristote, savant matérialiste et astrologue, qui la fustige comme le courant religieux le plus superstitieux.

    L'opposition moderne d'un technocrate tel que C. Allègre entre une science expérimentale, et une autre qui ne le serait pas, est inepte. Les technocrates placent d'ailleurs dans leur panthéon les savants les moins basés sur l'expérience, comme Newton, Descartes ou Galilée. La démonstration de Galilée du mouvement de la terre autour du soleil est en effet hypothétique/mathématique et contraire à l'expérience de sa stabilité.

    L'opposition entre différentes sortes de surnaturel par Aristote est beaucoup plus scientifique. F. Bacon a renouvelé cette critique à la fin du XVIe siècle ("Novum Organum"), afin notamment de souligner chez certains de ses confrères (Gilbert, Copernic, Galilée) le télescopage de ces différentes sortes de surnaturel, et la confusion absurde que ce télescopage engendre.

    - Pour finir, signalons que la caution fournie en outre à ce reportage de TF1 par un "sociologue des religions", Frédéric Lenoir (!), frise le ridicule, puisque la sociologie n'est autre qu'un discours religieux déterminé par le préjugé juridique républicain. De sorte qu'il n'y a pas de chef de parti politique en France qui ne soit aussi un "sociologue", comme son projet l'y oblige, et même si l'on ne doit pas exclure dans le domaine politique le plus radical cynisme, derrière le projet de société.

    (Ill. de W. Blake représentant I. Newton, le front penché sur la terre. Blake suggère que Newton est trop terre-à-terre et manque de spiritualité. Il n'empêche que Newton a écrit des traités de théologie, qui pour manquer de rigueur n'étaient pas insincères pour autant.)

  • Le Christ antisocial

    On comprend aisément que le Christ soit antisocial, quand la société prend le serpent pour emblème ; voire deux SS, comme "sécurité sociale" ou $. Il n'y a d'ailleurs pas de plus beau poème sur l'inconscient social que celui-ci, de J. Racine : "Mais qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?".

    Le mensonge et l'injustice circulent dans la société sous la forme d'une théorie du langage pur et divinisé. "Police partout, justice nulle part", parce que la justice sociale n'est qu'un vain mot ; la société est fondamentalement policière.

    Le lecteur attentif de Shakespeare verra que celui-ci met le langage fleuri et bien tourné, qui se développera comme un cancer au XVIIe siècle, dans la bouche des salauds (Polonius-Copernic, par exemple). L'anarchie antisociale du Christ, à l'opposé, passe par une critique violente du langage humain, véhicule de l'impureté. Gare au "style chrétien" par conséquent, c'est le scorpion le plus venimeux.

    Il y a en outre chez Francis Bacon (alias Shakespeare) une métaphore profonde empruntée à l'Evangile

    Le nazisme n'est jamais qu'un socialisme exacerbé, c'est-à-dire extraordinairement sincère et volontaire, oublieux que la séduction et l'hypocrisie sont essentiels au bon fonctionnement social ; oublieux aussi que les inégalités sociales sont un gage d'équilibre social. Le mouvement nazi est par conséquent analogue à celui de l'adolescent qui rejette violemment l'hypocrisie ou la lâcheté de ses parents ; il est analogue au romantisme à l'intérieur des groupuscules anarchistes (le jihad islamique de Ben Laden), trop immatures pour voir que la violence, attentats terroristes, meurtres, gangstérisme, ne sape pas la société mais, au contraire, la renforce.

    La fascination de la violence, à laquelle le cinéma répond volontiers, est d'ailleurs le fait des personnes les plus niaises et conformistes qui, bien que prises isolément, sont des plus craintive ou efféminées. Pour cette raison, elles aspirent moins à la paix qu'à la violence ou la mort.

    Le personnage du vampire, adulé dans la société antichrétienne, est sans aucun doute la figuration du surhomme socialiste. En effet le sang, impur comme le langage aux yeux des chrétiens, couleur des âmes damnées (le pape qui a décidé de porter la soutane blanche a dû lire accidentellement le Nouveau Testament, chose peu commune de la part d'un évêque), est au contraire du point de vue social un fluide sacré.

    On peut remarquer ici que l'élection du président de la République au suffrage universel revêt pour le chrétien un caractère aussi ésotérique que le culte des vampires. Si la France n'avait pas été largement nazifiée par son élite de tocards libéraux, comprenant bien le profit de l'ignorance et de la bêtise populaires pour le commerce et l'industrie, elle s'interrogerait un peu plus sur le sens de cette cérémonie somptuaire et non moins ridicule que les perruques de Louis XIV, difficile à accorder avec l'esprit français. Les Français qui s'abstiennent de voter sont les plus Français, attachés à cette conception réaliste que la société n'a jamais prêté, ne prête, et ne prêtera jamais qu'aux riches ; quand elle donne aux pauvres, dit Molière dans son portrait de Don Juan en vampire, satire du XVIIe siècle plus vigoureuse encore que celle de Voltaire, la société cherche d'abord à le suborner. Qui, de Molière ou des candidats à l'élection suprême, Bayrou, Villepin & Cie, sont les plus Français ? La réponse n'est pas bien difficile. On est avec l'élection présidentielle au même degré d'ésotérisme religieux que la monarchie de droit divin.

  • La Tragédie

    Allez savoir pourquoi tous les auteurs de tragédies sont misogynes ? Homère, Eschyle, Shakespeare...shakespeare,francis bacon,misogyne,tragedie (Un type nommé "Racine" est forcément, comme Flaubert, une femme écrivant des drames, c'est-à-dire cherchant à se justifier aux yeux du monde, le seul dieu que les femmes reconnaissent, car quand elles disent "Jésus-Christ" il faut comprendre plutôt "Ponce-Pilate", "Jules César", "Napoléon" ou "Nicolas Sarkozy", en somme le sauveur de la nation que Jésus refuse d'être, proscrivant toute forme de paternalisme, y compris et surtout le paternalisme ECCLESIASTIQUE.

    La pédérastie dans l'Eglise romaine aujourd'hui n'est pas une "faute morale", mais un échec spirituel et la rançon du paternalisme sans issue du clergé).

    *

    Il est vrai qu'on trouve chez Shakespeare quelques personnages de femmes émancipées de leur condition de femme, et par conséquent "antisexuelles". Mais, qu'on ne s'y trompe pas, elles sont toutes, comme la Blanche-Neige du conte, des allégories de l'Eglise véritable, qui ne cède pas à la loi de la chair, vêtue de blanc et non de pourpre ou d'écarlate. C'est le principe même de la tragédie, proche du conte ou de la fable, d'être remplie de figures allégoriques. La psychologie est trop banale pour la mêler à l'art. Qui ne connaît une Bovary ? J'en ai croisé cinquante dans ma vie, bourgeoises toutes plus prévisibles les unes que les autres.

    Si Shakespeare était soumis aux "muses", il serait un artiste moins chrétien que Homère. Il n'accuserait pas Dante de se fourvoyer en compagnie de Virgile.

    La bourgeoisie abolit la tragédie au profit du hasard. L'art retombe au niveau de la musique, à laquelle les régimes théocratiques font toute la place, et qui résonne dans le néant intellectuel de l'Occident. La musique est le remède des imbéciles, souligne Shakespeare dans ses pièces, des personnes qui s'avancent à reculons dans l'existence, pour ne pas voir le tombeau ouvert devant eux. Observez l'état d'aliénation des personnes qui ne peuvent pas se passer de musique, et vous comprendrez pourquoi Shakespeare n'a de leçon à recevoir d'aucun aliéniste ou médecin.

    L'Occident illustre que même les fainéants ont besoin du réconfort de la musique ; et cela indique qu'il est déjà dans un état de décomposition avancé, une vieille femelle stérile.

     

     

  • Apocalypse de Jude

    "Pour vous, bien-aimés, souvenez-vous de ce qui vous a été annoncé d'avance par lesfrancis bacon,luther,shakespeare,dante alighieri,jude Apôtres de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ils vous disaient qu'au dernier temps il y aurait des hommes moqueurs, vivant au gré de leurs convoitises impies, gens qui provoquent des divisions, hommes sensuels, qui n'ont pas l'esprit.

    Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur le fondement de votre très sainte foi, et priant dans le Saint-Esprit, conservez-vous dans l'amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre seigneur Jésus-Christ, pour la vie éternelle.

    Il en est qu'il faut confondre comme déjà séparés de vous ; d'autres, sauvez-les, en les arrachant au feu ; pour les autres, ayez-en pitié, mais avec crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair."

    Epître de Jude, (II, 17-23)

    + Le premier paragraphe explique pourquoi, des premiers apôtres à l'Occident moderne, les chrétiens ont souvent pu croire la fin du temps proche. La débauche de la Rome catholique sert ainsi d'argument à Dante Alighieri au moyen âge pour imaginer a contrario Béatrice, Eglise pure des bienheureux, personnage emblématique de sa fiction du jugement dernier ("La Divine Comédie"). L'apôtre Jean nomme en grec "Kyria" cette même femme.

    (Je dis "fiction" à cause des arcanes médiévales de Dante, mélange de christianisme et de paganisme romain, contestable et contesté par F. Bacon alias Shakespeare.)

    Plus tard Luther, qui voue aux gémonies tous les marchands allemands, non seulement les usuriers juifs. Luther, qui répète ainsi le catholique Dante, mais d'une façon qui frappe sans doute moins les esprits, puisque certains sociologues débiles ont pu voir dans le protestantisme un esprit favorable aux trafics capitalistes en tous genres.

    On retrouve même le motif apocalyptique, entre autres, dans la révolution française de 1789 (d'Holbach, l'abbé Grégoire), même s'il est pratiquement occulté systématiquement dans la propagande de la foi républicaine, enseignée dans les écoles et universités pour nourrir le populisme.

    Il est très facile de comprendre, encore mieux quand on n'a pas subi le matraquage républicain, l'usage qui peut être fait des Evangiles à la fin du XVIIIe siècle, contre un clergé en principe catholique, mais qui revêt toutes les apparences d'un culte solaire égyptien en voie de décadence.

    Par comparaison avec la religion en vigueur aujourd'hui, à savoir la publicité d'abord, véhicule le plus efficace des "valeurs actuelles" : c'est comme si on apportait la preuve flagrante que la pub, dont l'argument principal est de faire le bonheur des hommes, est en réalité une des causes premières de leur grande difficulté à jouir en dehors d'appareils d'auto-flagellation ; par exemple dans une étude qui démontrerait que la pub joue un rôle décisif dans le désir de suicide précoce des adolescents, décimés à chaque génération.

    + Bref, on pourrait reprocher à Jude de n'être guère prophétique. Lui opposer la constance des hommes à adorer le veau d'or depuis des millénaires. Ce paragraphe a au moins le mérite de contrecarrer toute formulation d'une quelconque utopie chrétienne, morale ou politique.

    + Le conseil de Jude n'est pas la fortification par les sacrements et rituels ecclésiastiques, mais par l'Esprit. Au point où nous sommes rendus de vaines querelles de bonnes femmes à propos des rituels les plus appropriés, on ne peut qu'admettre la sagesse de Jude. Il est fort douteux, d'ailleurs, que les rituels religieux n'aient pas nécessairement une connotation charnelle, érotique ou charnelle, comme plusieurs passages de l'Evangile l'indiquent, et la colère de Jésus-Christ contre les marchands d'offrandes.

    + Le dernier avertissement est apparemment plus énigmatique. Concernant le salut des païens, en quoi le christianisme diffère nettement du judaïsme, Jude signale plusieurs catégories de païens. La première catégorie est une catégorie de traîtres, qu'il convient de "confondre", probablement comme "faux prophètes", c'est-à-dire se réclamant du Christ mais ne lui étant pas véritablement fidèles. La prostituée de l'apocalypse de Jean est la figuration de l'Eglise infidèle, acoquinée avec les rois de la terre. "Et les dix cornes que tu as vues sur la bête [symbolisant des puissances temporelles] haïront elles-mêmes la prostituée ; elles la rendront désolée et nue ; elles mangeront ses chairs et la consumeront par le feu." (Ap. Jean, XVII, 16-18).

    + L'injonction d'arracher au feu confirme la vision plus réaliste et conforme à l'Evangile de l'art de la Renaissance, peignant l'enfer ici et maintenant, plus réaliste que les projections médiévales encore marquées par le paganisme, même si on peut déjà relever chez Homère une vision peu morale ou politique de l'existence, et de ces supplétifs vitaminés que sont la gloire ou l'avenir.

    + Pour la tunique souillé par la chair, on peut y voir un rappel des vêtements portés par Adam et Eve après leur chute, et le symbole de l'anthropologie, de toutes les mailles que tissent les hommes afin de se protéger naïvement de la vicissitude qui les étreint. La soldatesque romaine se partagea la tunique de Jésus après l'avoir crucifié et qu'il se fut vidé de son sang.

    Cependant il est écrit que le Christ de la fin du temps, monté sur un cheval blanc, et qui a inspiré de nombreux contes occidentaux, porte une telle tunique rouge, teintée de sang (chap. XXI, 11).

  • Bacon notre Shakespeare

     

     

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    L'oeuvre de François Bacon Verulam éclaire celle de Shakespeare, et l'oeuvre de Shakespeare éclaire l'oeuvre de Bacon.

    - L'Université française est hostile à ce rapprochement qu'elle juge ridicule. Bien plus ridicule est pourtant la thèse qui circule sur la prétendue pédérastie de Shakespeare, dans un esprit similaire à la rumeur répandue sur le compte de Michel-Ange. La science libérale étant fondée sur un narcissime pythagoricien (rejeté par Bacon comme de la superstition religieuse), cette science libérale a tendance à voir du narcissicisme et de l'homosexualité partout.

    L'impérialisme économique libéral s'accompagne de la mise en coupe réglée de civilisations étrangères au libéralisme, sans limite de temps. La Renaissance a peu à voir avec notre époque de barbarie romaine, et il n'y a pas lieu de s'étonner qu'en chrétien, Shakespeare voie dans la cité romaine, contre les traditions politiques médiévales, la cité de Satan (même Bossuet ultérieurement, bien que beaucoup plus soumis, ne pourra pas nier que, s'agissant du nombre 666, tous les chemins mènent à Rome).

    Le personnage de Claudius est tout à la fois empereur romain, Hérode et Oedipe, incarnation par conséquent de la politique satanique. Et Bacon de rappeler que "l'arbre de la connaissance du bien et du mal" symbolise incontestablement la science morale et politique d'abord, qui s'accommode fort bien de l'ésotérisme scolastique dans les autres domaines scientifiques (Bacon fait écho à Rabelais sur ce point).

    - La haine du XVIIe siècle pour Shakespeare, jusqu'au franc-maçon nostalgique J. de Maistre, traduit une intelligence bien supérieure du théâtre de Shakespeare, bien supérieure à la gnose freudienne ou nitchéenne du XIXe siècle, celle du chrétien libéral R. Girard au XXe siècle.

    - Beaucoup de "baconiens" sont malheureusement passés par la cryptographie pour tenter de démontrer l'identité de Bacon et Shakespeare, prêtant le flanc aux railleries (alors même que c'est la physique quantique qui mérite qu'on la méprise pour présenter ses derniers progrès dans ce même domaine de la cryptographie comme des "progrès").

    Plus intéressante la démonstration d'Edwin Reed, disponible partiellement sur internet en anglais, et que j'ai traduite

    Edwin Reed relève quatre coïncidences qui portent sur la science de Bacon et "Hamlet", pièce majeure. La dernière apparaîtra sans doute comme la moins probante, mais c'est en revanche pour ceux qui tiennent Bacon pour un véritable visionnaire (qui a prévu et décrit de fait avec quatre siècles d'avance toutes les technologies et gadgets mordernes) la plus intéressante. La lecture des sonnets de Shakespeare est quasiment indispensable pour la comprendre pleinement, à commencer par le poème où Shakespeare compare deux amours, l'un divin et spirituel symbolisé par une colombe (colombe que Bacon a placée au frontispice de beaucoup de ses ouvrages), l'autre luciférien, comme magnétique ou électrique, symbolisé par un Phénix, oiseau solaire flamboyant.

  • Beware the Gorilla!

     

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    Formerly people from French Britanny used to think that Monkeys were the Devil's Creatures. Because the Devil was envying the Art of God who made the Man, he wanted his own poetry and made himself a Monkey.

    Due to special ability of the Monkey for imitation ('mimesis' say snobs), it is true that one could give to the God of Music or Socialism a Monkey face. Maybe Aegyptian monkey-face God was close to Greek Dionysos, who is not far away from the Monkey too?

    Darwin's Theory was important in new religious feelings of nazism inspirated by Roman paganism, and it is still important in today Liberalism to draw a kind of Scientific Futurist Edena.

    We have 'Scientists'-as they say in France, such as Yves Coppens or almost hysteric Pascal Picq, who are closer to Religion than Science and never apologized because of their lies about 'Lucy', that was officialy declared to be their grand-grand-mother to young children during decades! Not to mention unbelievable lies of English R. Dawkins of the same Church, trying to hide that Isaac Newton is one of the most religious Scientist in European History, whose Science cannot be splitted from his Christian free-masonic ideas.

    Great success of Darwin's theory in nazism and liberalism must be understood as very reasonable, due to its moral and political components. Religion and Politics are closer (not to say the same), although Science is very different from faith (closer to Charity, in Francis Bacon's idea).

    THERE IS NO MATERALISTIC SCIENCE THAT CAN FIT WITH DARWIN'S IDEA; FROM ARISTOTLE OR DEMOCRITUS TO FRANCIS BACON AND KARL MARX, DUE TO STATISTIC REFLEXION OF DARWIN. Therefore one can say that there is no materialistic Science that can fit with physiocratic principles of nazism or liberalism. Organ is the domain of Satan and his clerks, and materialistic Scientists are studying it as the domain of Corruption, especially when they are Christian as Francis Bacon, but Aristotle too.

     

  • Protestantism... of Satan?

     

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    Protestantism is for some Sociologists the Matrix of Capitalism; obviously they did not read German Luther, Dutch Erasmus or English Francis Bacon. Condemning Speculation M. Luther is not different from Catholic Dante Alighieri; that makes today Catholic Pope more 'Protestant' -in the sociologist idea- than Luther himself!

    This problem allows to understand two points:

    -First one is that Marxism is opposite to Sociology;

    -Second one is that Sociology is not a Science but a Religion;

    *

    - Marxist History against Sociology, because Protestantism is the consequence of Capitalism, not its Inspiration or Cause. As a result, there is no big difference between Protestantism and Roman catholicism today. Divisions are coming from Politics and the Hypocrisy of the clerks is to deny it.

    Did Luther intended to make the religion of German bankers, insurance Officers, Auditors or Lawyers? Of course not, though he committed the big mistake to ask for the help of some Prince.

    Good question is: what is so useful for Politicians and Bankers in Protestantism that made this religion puted on by rich nations after they defeated Catholic Church? First thing, easy to understand, is that Protestantism is based on Ethics and is an 'out of History' Christianity. Puritanism was the door opened to the State religion which became the most common religion though Christian people cannot serve two Masters. Capitalist gangsters have so 'Ethics' in their mouth as kids have chewing-gums in their.

    Therefore Protestantism is, as French Jansenism does, the coming back to old Soul System which is the best for one dictatorship. That is why French Moliere made of Jansenism, this Christian free-masonic idea the Devil's religion with deep understanding that tells me he probably read Shakespeare. Human Pyramid -as a goal of every kind of Theocracy or fiendish Politics, dictatorship can be made if only you are changing people in souls, that is to say little cells.

    *

    - Sociology is a religion then, because it is taking Capitalism as a Necessary turn of History (exactly as Theory of History in the nazism of G.W.F Hegel does). 'Capitalism is because it had to be'. This is not History but Mathematics. To make the link with Satan here: this kind of explanation (latin explanation because it is the 'mutatis mutandis' explanation) was qualified by Marx as a Philosophical or Esoteric one. Sociology has grown up on Nazism, not on Marxist History.

    Therefore Sociology seems to be entirely made for hiding this truth that Capitalist Economy is a static one and that "the stronger central Poweis, the stronger capitalism is too", along capitalist History. Greek Nation is going bankrupt as a regular Bank, asking the help of other Bankers after themselves asked the help of some States a few month before. Economy is not really teached in Business Schools but a kind of Religion. But most important is that common people must not understand the Game.

    *Portrait is of Joseph de Maistre by Valotton, example of a Christian typical free-mason not far away from German Leibniz or English Isaac Newton, G.W.F. Hegel, this kind of Christianity that is the Matrix of nazism, devotion for Politics checking the truth that one cannot serve two Masters at the same Time.

  • The Devil Inside

     

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    French journalist Jacques Duquesne wrote a book about the Church and the Devil, demonstrating that Catholic Church got rid of him last Century along. And in fact advertising for the Devil is more in rockn'roll Lyrics or Hollywood movies now than in Christian Churches.

    This turn is for the author Duquesne a progress toward more Responsability:

    - First thing to say is that the reflexion of Duquesne is out of Christian tradition or explanations though this man does like being called a 'Christian' or even a 'Papist' to sell more books. One cannot be 'Christian' and not believe what Jesus says. Religion of Duquesne is Capitalism and he worked in fact during decades for Newspapers praising capitalism, not Jesus. Responsability is starting with the fact not to mix capitalism with the Christian praise of poverty.

    - Idea of a 'bigger responsability' would be funny if the sense of responsability of capitalist Politics was not illustrated by rivers of blood due to the struggle between huge States until War along last century.

    *

    But this Publicist is not responsible of the vanishing of the Devil in most Christian Sermons or Theology. German Christian Theology where Nazism and 'existentialism' came out enable to understand this changing. One can summarize it under the name of 'Anthropology'. This mechanic that one can find in E. Kant philosophy, S. Freud too, or in nazi Heidegger more recently does enable to change the Devil in a moral value: he becomes 'bad' principle when God is becoming 'good' principle. Understand that this anthropologic turn is as much swallowing the Devil than it is swallowing the Nature (The idiotic turn of Ecologism when Earth becomes one human's soul is included in this philosophy), a 'Nature' which is understood here as it is in the Latin Paganism as 'elements'. Greek idea of Nature that does infirm Latin idea of 'elements' brakes anthropologic reflexion and does explain why lots of Greek scientists did believe in the Devil (Apollo) as true Christian.

    *

    After Shakespeare or Francis Bacon who are in the Christian materialism tradition inspired by Greek Science*, one can think that Christian satanism is summarized in what it is sometimes called 'Natural law', idea which was invented by stupid middle age monks, betraying Aristotle on this point (who did not wait for A. Einstein to know that laws are submitted to relativity principle. Not even Zeno waited for German simpleton Einstein or French Poincaré.) Christian free-masons such as French J. de Maistre in XIXth are not far away from this idea of 'Natural law' too. One can especially read in French poet Baudelaire, who was following de Maistre, that he is not clearly making the difference between God and the Devil, as he is admitting frankly.

    Not difficult to understand that nazism or darwinism are continuing this middle age idea of 'Natural law' too. It is Satanic principle for Christian because this is the way to change Politics in a sacred matter against the warning of Jesus not to try to make his Kingdom in this World.

    *Pythagoras is closer to religion than science and therefore closer to Aegyptian than Greek. Due to pythagorean symbolism of swastika, one can see satanism in Pythagorean Science.

     

     

  • Mistake of A. Huxley

     

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    Reading "Brave New World" I was very disappointed. Under strong authority of this Shakespeare's word (Bacon is behind), one could expect more than Huxley's wrong Essay.

    Karl Marx is closer to Shakespeare than Huxley does. "Destiny" against "Liberty": it is in fact a good point of view to understand Marx as Big Will. Wether he intended it or not, Marx purified XIXth Century Humanism of its deep coat of archaic pagan ideas (that Nitche, Freud or Levi-Strauss after Marx were not even able to recognize those motherfuckers!).

    What is the mistake of Huxley now: Dictatorship is liberalism, and liberalism is based on Physiocratic idea*. Problem of Huxley was that he was belonging to a Biologist tradition and family, sitting so on this Chair, unable to understand the need of the biologic idea for one Dictatorship (to change the State in a genitrix; though the help of darwinism to nazism or capitalist faith is rather easy to guess.)

    As clearly as possible, I will try to explain the use of the biologic idea:

    - Modern dictatorship is a soul system as music does: soul concept, as much Christian than Pagan or Atheist or Music concept is based on organ (Religious elitist Baroque music of Bach is for instance based on it); old religious pagan trick of soul system that was making anybody a piece of the tribe until the blind sacrifice of his body, liberalism just made it 'modern'. The highest the soul, the lowest the body which is big barrier to Religious or Political power (Understand that Olympic Games are not praising the body but the nations: it is a soul system.)

    - Not only Political institutions but weapons are organs too. Female weakness needs weapons as much as Politics or Sex tool (into which Politics changed men). Biology is the wet compost, the ground where Nature is changed in physiocratic idea or mathematics idea: that is to say politics. Where one can see that Darwin deals more with Politics than Nature is not only in the opposite story of French Pierre Boulle, but in the stupid 'struggle for life' and the statistics on which this idea is based, that are everything but 'natural'. To link the monkey (or any other kind of animal) to human, you need to make both monkey and human mechanics and take them so through the perspective of soul (or language).

    Living with Gorillas: I am not surprised that a Darwinist Woman got this idea. Gorillas are rather good politicians although their struggle for life system is not as efficient as capitalist jungle-law. Therefore Gorilla is the perfect protector husband and father; and of course perfect sexual tool. There is an idea of 'Prince Charming' in the Gorilla, who is nobody else than Lucifer in Christian Tales (Good anarchist French song about the love of Gorillas for the gentlemen of the robe.)

    *Russian dictatorship is not perfect example as United-Kingdom, France or even USA as K. Marx explained, because of its very quick changing from Agriculture to Technical culture. In other words there is no Russian Shakespeare to point out the fiend of Nations like Big Will does for new England ruled by Shylock.

  • Brave New old World

    The authorship of New secular Christianism is sometimes alloted by Scholars to English Scientist Francis Bacon Verulam (XVIIth).
    No doubt that there is an attempt in Bacon's Theology to make true catholicism, i.e. 'universal' in the Greek understanding of 'catholic'. But was Bacon even as naive as Dante Alighieri about a neutral posture of the State toward Churches? Probably not. Most of Bacon's Theology is about the bad mixing of politics, philosophy, science, ethics and theology that was making the gospels the property of a few clerks at the end of the Renaissance.

    I heard recently Swiss lobbyist Jean Ziegler on French TV giving the advise to last Pope Benedictus XVIth to give up the Catholic clerks' celibacy: is this new Christianism wished by Bacon? No, this is proving that Ziegler, although he is a rather intelligent lobbyist fighting against poor people Slavery organized by International Industry, Z. has no idea about Christianism that he is translating into a dim Socianism (It is therefore funny that Ziegler is quoting stupid German old fashioned philosopher Theodor Adorno as J. Ratzinger himself.)
    US Theocracy with religious leader Obama after Bush does not correspond to Bacon's idea either.


    Close to Bacon is Karl Marx, that is to say opposite to Brave New World in which we are. Scientific Progress in both Marx or Bacon view has nothing to do with Time religion of Einstein or Planck; communist progress cannot be splitted up from individual freedom.
    It took four centuries to capitalists States since Bacon to concentrate the power and the economy for the benefit of a few gangsters under the hypocrite mask of 'liberalism' that can only abuse a few paederastic hypocondriac cow-boys like Clint Eastwood now in Copland-USA.

  • Society is the Mass-Murderer

    In most paederastic nations such as Japan, USA or Germany, consequence is that women have more temper than men. Is that the reason why you can walk across a town in the USA during a day without seeing any beautiful girl, which is for a French or an European guy rather confusing?

    Even French Christian Free-Mason* J. de Maistre (1753-1821) must admit it after Ancient Philosophy: politics is of female gender. In general, Jewish or Christian politician try to hide this point because of the link between Eva and the generation plantain tree, the political principle -that one can find in the Greek myth too where Pandora is sex, the sand on which political architecture is grounded.

    Throughout J. de Maistre one can understand that Feminism is not praising Women but Politics behind the religious feminist slogan. In a supposed to be feminist nation like USA, more than 200.000 women from Eastern Europe have been reduced in slavery by porn industry in less than fifteen years; millions of US-women have to pronounce every year -sometimes alone- the death penalty because they are pregnant -for social reasons.

    Social murdering is in fact better accepted by paederastic men and women because they need the State protection as kids need their matrix protection.

    One can notice that there is something too in paederastic or female gender, excited by politics or society, that makes murder easier (Nazism was nothing else than a frank 'Liberalism' and except stupid theory of Darwin, there is nothing new in Nazism compared to classic Liberalism.): soul stand more for women than the body does, contrarily to men who do trust more the body. I never met in fact a 'real man' who was believing that religious theory of S. Freud was something else than female religion.

    In each murderer, especially the one who is the more obviously mad or possessed ('Melancholia' is satanic possession for Christian people as the 'Melancholia' engraving of A. Durer does explain it.) there is a blind mathematician. In other words, the murderer does not see the body but only the mathematical soul. Murder is a social behaviour that remain us that in primitive dictatorship the king was regularly sacrified as a calf, which was may be more human.

    *Atheist masonic principles of XIXth are just derivating from Christian masonic principles of Baroque Time which J. de Maistre was regreting, unable to understand that atheism was the politics' faith and reason (He just should have read the New Testimony!). But there is sincerity in J. de Maistre like in nazism -may be more- and he is usefully seeing both Shakespeare and Francis Bacon as his ennemies.

  • My own private Usa

    Living in the USA helped me to understand that Pornography and Ethical Order are the same; i.e. grounded on the same sexual obsession, full of mathematics and mechanics: ground zero (The twin towers, one for the sexual obsession, the other for the moral order which is an Architecture, were in fact rich symbols.)

    I was a Catholic before; I became a Marxist too after (which is necessary when Catholic Pope is German and his corn head full of German dark female philosophy).

    French philosopher Bernard-Henri Levy (BHL), one of the fifty people who do count in Paris and are making the French TV and Press, this guy does think exactly opposite to me. His own experience in the USA when he was 18 (I was a few years older) convinced him that US Literature, Philosophy and Theater are part human social progress (I must underline the fact here that both catholic and marxist people are hating the Society as much as Hitler is loving this Beast that is devouring its sons like Cronos.)

    I wonder if those kind of French friends of the USA like BHL would be able to live in this Nation during a long time?

    Was European Middle Age as religious as USA are? I do doubt about it. And for sure European Middle Age is coming OUT OF Eastern philosophy although USA are the 'Orient Express', next station after German nazism, COMING BACK to Eastern esoteric philosophy.

    A war between China and the USA would be in my opinion a war between two Eastern Culture and would prove one more time that concurrence is the main reason of modern capitalist wars.

    Especially US-Women have this strange typical attitude, not far away from madness, that is named sometimes 'hypochondria'. In a less technical vocabulary this 'hypochondria' can be described as a 'self control' that is typical of animal basic instincts taking care of the environment; to keep here the idea that 'self-control' is political crushing effect that enable a State and its cops to control everybody with efficiency. You cannot cross an animal's gaze, especially when it is not a domestic one; US-women seem to suffer very often from this behaviour (warning condition) governed by fear.

  • Bacon our Shakespeare

    I notice this concerning both Francis Bacon Verulam AND Shakespeare: they are translated by scholars as:

    -Shakespeare a Baroque author;

    -Bacon a Baroque scientist;

    Although they are obviously not Baroque at all. From the Holy Scriptures Shakespeare knows that 'time' is one fiendish operation. Roman or latin tradition of Montaigne can be qualified of Baroque style. Not Shakespeare against Roman principles and -first of them- the praise for the politics and the law.

    "Induction" of Bacon is not far away from Aristotle's 'ontology' (see 'Physics', first chapters) that consists in seeing things not throughout the prism of 'time' (Contrarily to Newton or Descartes, for instance).

    Even French Joseph de Maistre was smarter than today scholars are. De Maistre is a Christian Free-mason whose religious idea is very close to today U.S. theocratic idea ('First the State, then God': so can it be summarized). In this perspective de Maistre is the foe of both Shakespeare and Bacon, probably because he read them more acurately and noticed their common intention to pull out the sacred clothes of virtue and politics and show that 'the King is naked'. Due to his short experience in politics, Bacon knew everything about the impossible marriage between politics and science that recalls the impossible marriage of any Church with the Revelation.

    (It is rather funny to observe that Joseph de Maistre -not well loved in France because of his hate of Voltaire and the French Revolution- is praised up by Sarkozy's party again now, friends of the Atlantic Pact, BUT not too much because of de Maistre apology of torture and pain that is frightening those little kids who do prefer soft paederastic bourgeois sado-masochism.)

  • Le Diable dans l'Eglise (3)

    Nul théologien n'a une connaissance meilleure du diable que Shakespeare, à l'opposé du Tartuffe Jacques Duquesne (Il n'est écrit nulle part que la théologie doit être ennuyeuse, et on ne saurait en vouloir à Shakespeare d'imiter Eschyle plutôt que Thomas d'Aquin.)

    Horatio dans "Hamlet" a une attitude typiquement médiévale ou "romaine" vis-à-vis du diable, qui diffère sensiblement de celle du jeune Prince du Danemark. Horatio croit au diable (sans quoi il ne serait pas chrétien) et le craint, tandis qu'Hamlet cherche à mieux le connaître et ne craint pas d'affronter la peur du diable ; pour cela, Hamlet ne se dérobe pas et VEUT SAVOIR si le spectre sur le chemin de garde est diable ou messager de Dieu. L'attitude d'Hamlet est plus représentative de la logique de Shakespeare lui-même, bien sûr, mais également de l'esprit de la Renaissance, plus généralement. Il faut dire que la pensée matérialiste, rénovée par François Bacon, a le mérite d'indiquer où se situe l'idéologie, c'est-à-dire la spirale anthropologique.

    La tartufferie de Duquesne se comprend lorque celui-ci explique que la relégation du diable par les théologiens catholiques a pour effet profitable de "responsabiliser l'homme". Alors même que c'est le capitalisme, dans lequel Duquesne est mouillé jusqu'au cou, qui a inventé le slogan hypocrite et cynique du "responsable mais pas coupable", ou que l'inculpation du seul Hitler dans l'enseignement laïc de l'histoire (même pas Napoléon !) permet d'occulter la mécanique capitaliste des guerres modernes et de disculper la polytechnique.

    *

    La fête de Noël est un cas typique d'intrusion du diable dans l'Eglise qui permet de comprendre le processus. Noël est à l'origine une fête païenne saisonnière que l'Eglise a tenté de "christianiser", avant qu'elle ne redevienne complètement païenne. Autrefois les enfants étaient récompensés ou punis en fonction de leurs mérites, le Père Noël accompagné du Père Fouettard ; la mondialisation fait aujourd'hui que les enfants du Nord sont couverts de cadeaux, tandis que ceux du Sud en sont privés. Le capitalisme a même restauré l'idée typiquement païenne de prédestination.

    On voit d'après Noël, même si on pourrait prendre d'autres exemples, que le compromis chrétien avec des rituels ou des pratiques païennes : 1. tourne toujours à l'avantage du paganisme ;

    2. qu'il est systématiquement un compromis politique et moral. La théologie de Shakespeare, qui souligne que le diable habite le palais est bien plus conforme à l'avertissement messianique contre le rêve d'édifier la Cité de Dieu dans ce monde : là est l'utopie satanique, et aussi dans la manière de sanctifier la politique par mille et une ruses.

     

  • Thibon l'Imposteur

    C'est plus ou moins une saloperie que l'introduction de Simone Weil par le paysan Gustave Thibon ("La Pesanteur et la Grâce"). Pour ne pas trop charger la mule Thibon qui a déjà contre lui de ne pas croire en Dieu (c'est là que mène Pascal et aux pirouettes de Jean Guitton, Nitche ou Sartre), je me contenterai de la formule suivante : la Simone Weil marxiste est plus chrétienne que la Simone Weil "convertie au christianisme".

    Car Simone Weil est l'anti-Nitche ou l'anti-Maurras, et c'est déjà beaucoup. Quand ces nostalgiques de la Rome antique, dans laquelle les chrétiens les plus sérieux ont vu qu'il se tramait quelque chose de babylonien, quand ils sacrifient Dieu à la religion, Simone Weil, elle, a la sagesse de préférer tenir la religion pour beaucoup plus suspecte.

    *

    Dès ses "Causes de l'oppression" Simone fournit en effet la raison générale du paganisme, l'ancien et le nouveau, qui permet de comprendre comment, visant "par-delà bien et mal", Nitche est tombé sous le niveau de la ceinture, bien en-deçà du bien et du mal. Le paganisme est essentiellement politique et moral, démontre Simone Weil. En outre, si Nitche s'était donné la peine de lire les auteurs français au lieu de les piller, il aurait pu voir que même un poète romantique comme Baudelaire souligne l'ambiguïté profonde de la morale. La loi darwinienne de la jungle, mise au service du national-socialisme et du capitalisme (R.P. Bruckberger : "Le capitalisme, c'est la vie."), cette loi n'est que le revers du sophisme chrétien de la "loi naturelle", parfaitement réversible comme toutes les idéologies.

    *

    Que l'idée "d'éternel retour" plane au-dessus de la tête de Darwin, tout comme l'idée du "struggle for life" plane au-dessus de la tête de Nitche, cela se comprend en effet sous l'angle des mathématiques. Le malthusianisme qui fonde le "struggle for life" est statistique, et la statistique (cf. Descartes) pose le principe de l'éternel retour (que le jour se lèvera demain est le "maximum" de la probabilité comme son "minimum" : c'est ce qui rend la statistique inadéquate à la science pour un savant matérialiste comme Aristote ; et explique aussi pourquoi le risque de perturbations climatiques majeures sème la panique dans le sérail des polytechniciens élevés en batterie, héritiers putatifs de Pascal dont Jacques Attali reproduit à merveille les airs de cartomancienne.) Grâce soit rendue à Simone d'avoir fustigé la grande truanderie intellectuelle de la polytechnique en la personne de Max Planck !

    Par ailleurs où Darwin trahit encore sa "raison" puritaine, morale, c'est dans sa conception mécanique de l'homme, en termes de fonctionnalité (le "bipédisme"). Là encore on est très proche de Descartes et de son animal mécanique. On peut aussi bien comme M. Pastoureau sur la foi des organes (et donc de l'âme) rapprocher l'homme du cochon. L'homme ne se résume pas au fait de déambuler. Tiens, à ce propos, comment se fait-il que je pense tout d'un coup à Oedipe, ce tyran qui fascine tant les "judéo-chrétiens" de toutes confessions ?

    *

    Dès lors il faut se demander comment le pape Ratzinger peut trancher en faveur de Darwin contre François Bacon (in : "Spes salvi"), son exact contraire ?

    Quiconque est un tant soit peu familier de la science, sans même être persuadé comme je le suis que François Bacon et Shakespeare ne forment qu'un seul et même dessein, peut voir en effet que la science de Bacon, fondée sur la sagesse des Anciens, sa théorie de la dérive des continents en particulier, mais pas seulement, est RADICALEMENT incompatible avec la science de Darwin, imprégnée de cartésianisme et de science physiocratique (l'éparpillement de la science est opposé au rapprochement que les analogies de l'induction vraie selon Aristote ou Bacon permettent).

    Et non seulement commettre une telle erreur, mais la préfacer du mensonge historique éhonté selon lequel la foi et la science seraient deux savoirs bien distincts, quand la science mathématique dominante est, a été, et ne peut être que la science la plus religieuse qui soit ? Quand par exemple Leibnitz et les acolytes de Newton se perdent en ratiocinages interminables pour savoir lequel des deux est le plus conforme à la Genèse ? (mensonge de la neutralité propagé aussi par Claude Allègre et qui suffit à le discréditer en tant que savant, et sans doute avec l'aplomb le plus formidable par le britannique R. Dawkins, équivalent des frères Bogdanoff dans le domaine du transformisme, sans que cela excuse en rien le(s) pape(s) - Jean-Paul II a trempé dans les mêmes balivernes).

    Mensonge doublé de l'hypocrisie qui consiste à poser un verdict dans le domaine scientifique juste après avoir exclu -chose impossible en réalité- la science du domaine de l'espérance, de la foi et de la charité.

  • Marx et la femme

    Si Marx se préoccupe peu de "féminisme", c'est qu'il ne se berce d'aucune illusion sur l'inefficacité du droit à réparer une injustice qu'il sait être précisément d'origine juridique. Le sexisme en général n'est qu'une conséquence du droit romain et de l'organisation politique.

    Marx et Engels se contentent d'observer que le droit patriarcal est synonyme d'archaïsme, et qu'il n'a rien de "naturel" puisque ce patriarcat a été précédé par des régimes matriarcaux (dans lesquels la femme est la référence généalogique).

    L'égalité est une idée républicaine, voire nazie, étrangère au communisme (l'égalitarisme n'est pas opposé à l'exclusion des "métèques", bien au contraire, mais quasiment son corollaire mathématique).

    D'ailleurs en aucun cas Marx n'est "sociologue" ; la sociologie n'est autre qu'un mouvement de politisation du marxisme par des fonctionnaires.

    *

    Mais, cependant Marx réintroduit la femme dans l'histoire d'une façon très intéressante. Il vaudrait mieux dire le "sexe faible"  ou la fonction assignée à la femme par la politique jusqu'à ce que celle-ci ait pris un tour existentialiste hyper-moral il y a quelques années (Si l'ordre hyper-moral dans lequel les Etats-Unis sont entrés les premiers traduit un pourrissement de la politique, il n'en reste pas moins une conséquence du cancer politique diagnostiqué par Marx, sa métastase. La politique est comme le sida : elle ne tue pas directement mais place le corps dans la situation de ne plus pouvoir se défendre. Ceux qui refusent d'admettre que le cancer est politique sont comme des sidaïques qui affirmeraient que le rhume ou la grippe est en train de les tuer.)

    Le reproche majeur de Marx aux historiens et philosophes bourgeois est de négliger ou plutôt de dissimuler le rôle décisif des calculs économiques dans l'évolution historique et de ramener celle-ci à une simple confrontation d'idées (nazisme et capitalisme sont largement des propagandes et de l'ordre de la foi).

    Or, sur le plan des rapports moraux, politiques et économiques, l'activité des femmes représente justement souvent la partie cachée de l'iceberg, c'est-à-dire un rôle qui n'est certes pas le rôle-titre mais dont Marx souligne pas le caractère essentiel bien que terre-à-terre. Au cours des guerres capitalistes, tandis que les hommes tirent, les femmes fabriquent les fusils. Le côté pile et le côté face se retrouvent dans toutes les entreprises capitalistes, au demeurant.

    Si cette critique de Marx comporte une part de misogynie, en révélant que la roue du Capital est actionnée d'abord par des femmes, autrement dit qu'il est essentiel d'incorporer à l'histoire l'activité généralement dévolue aux femmes pour ne pas écrire une histoire philosophique ou "bourgeoise" éthérée, cette misogynie ne semble pas avoir été volontaire de la part de Marx comme de François Bacon ou Shakespeare, en référence à la Bible (cf. le personnage d'Ophélie, fille à papa, "Marthe" entêtée du parfum des lys, comme aimantée par les reflets de la mare argentée).

    S'il était brouillé avec sa mère, Marx en revanche a toujours été soutenu par sa femme malgré des conditions d'existence difficile et le dédain du carriérisme de son mari.